+petit +performant
L’équipe du Pr. Gaétan Laroche s’est basé sur la propriété unique du PVA (poly vinyl alcool) à empêcher la formation de buée. L’approche est de lier cette molécule de façon permanente à la surface du matériau sans en altérer les propriétés optiques initiales. Les champs d’application sont nombreux et concrets si on considère les nombreux problèmes rencontrés lors de la formation de buée sur des lunettes, par exemple.
La stratégie développée consiste à lier le tout de façon covalente; le substrat est donc activé par plasma, puis greffé avec les molécules d’intérêt. Il en résulte un revêtement protecteur qui empêche la formation de buée de façon permanente. La polyvalence du procédé permet également d’appliquer la stratégie à des substrats plastiques.
Prochaine étape: combiner cette technologie avec un revêtement antirayure récemment développé en partenariat avec l’équipe du Dr Gherardi (France).
Références
[1] P. Chevallier, S. Turgeon, C. Sarra-Bournet, R. Turcotte, G. Laroche, ACS Appl. Mater. Interfaces, 3, 750 (2011).
[2] L. Maechler, C. Sarra-Bournet, P. Chevallier, N. Gherardi, G. Laroche, Plasma Chem. Plasma Process, 31, 175 (2011).
Chercheurs impliqués
Pr. G. Laroche, P. Chevalier, C. Sarra-Bournet et S. Turgeon (UL & CHUQ-CRSFA); L. Maechler et N. Gherardi (LAPLACE-Université de Toulouse)
La contribution IRDQ
+rapide +efficace
La médecine moderne s’oriente vers les plans de traitement personnalisés. Elle a donc besoin d’outils analytiques pour surveiller et suivre les réactions des patients durant les traitements. Actuellement, en chimiothérapie, les patients reçoivent des cocktails de médicaments selon un calendrier statistiquement prédéterminé par les réactions d’une multitude de patients ayant été traités dans le passé. Ce protocole n’est pas optimal. Un agent chimiothérapeutique clé, le méthotrexate, a une marge thérapeutique étroite : de faibles concentrations sont inefficaces dans le traitement du cancer, tandis que de fortes concentrations présentent un degré de toxicité inacceptable pour le patient. Les groupes Masson et Pelletier développent des biocapteurs dans lesquels des nanoparticules d’or aux caractéristiques bien connues sont disposées sur un substrat de verre de façon à former des bandelettes de test colorimétrique destinées à détecter en quelques minutes, par résonance plasmonique de surface (RPS), la présence de méthotrexate. Le schéma de détection du méthotrexate a été validé au moyen d’un prototype RPS, un instrument qui fait maintenant l’objet d’essais cliniques sur des patients subissant une chimiothérapie.
L’Institut Mérieux et l’entreprise BioMérieux accordent leur appui à ces travaux. Actuellement, on travaille également au développement de capteurs du même type permettant de réaliser des analyses environnementales rapides, en collaboration avec Recherche et développement pour la défense Canada. Un instrument prototype pour analyser le méthotrexate a été fabriqué et testé. Il a été démontré que ce nouvel instrument est plus rapide, plus économique et plus facile à utiliser que les instruments couramment employés. Des études cliniques de l’instrumentation sont en cours.
Chercheurs impliqués
Prof. Jean-François Masson and Prof. Joëlle Pelletier (Université de Montréal)
La contribution IRDQ